Genesis et Phil Collins

Phil Collins commence sa carrière en 1971 en tant que batteur du groupe Genesis. Oui, vous avez bien lu : en tant que batteur. Pourtant vous et moi connaissons surtout cet artiste en tant que chanteur ! Ne vous inquiétez pas : en 1975, une fois que Peter Gabriel, le chanteur principal de Genesis, décide de se retirer, c’est le Phil Collins que nous connaissons qui reprend ce rôle.

Dès les débuts de Genesis, le groupe s’oriente plutôt vers un style rock progressif. Ce style découle du rock psychédélique avec des sonorités tirées des synthés par exemple, ce qui donne des effets pour le moins particuliers. Vous le constaterez dans les titres que je vais vous présenter plus bas. 

Tout de suite une première plongée dans l’univers de Genesis avec le titre Land of Confusion.

En écoutant ce titre, vous remarquerez que la rythmique est effectivement très marquée mais surtout que les paroles sont extrêmement actuelles : « est-ce que tu as lu les nouvelles aujourd’hui? Ils disent que le danger est passé, mais je vois les feux briller encore, brûlants dans la nuit / il y a trop de gens qui créent trop de problèmes et pas assez d’amour /  c’est le monde dans lequel on vit, et les terres qu’on nous a données / ma génération va remettre les choses dans l’ordre: nous ne faisons pas juste des promesses qu’on sait qu’on ne pourra pas tenir »
Ce titre est sorti en 1986 – il y a bientôt 40 ans – et pourtant, il est reste d’une étonnante actualité. C’en est presque troublant. Vous verrez en l’écoutant : le synthé est plus que présent, et les sonorités très électroniques.

Un autre titre dans lequel on retrouve ces rythmiques et sons surprenants est : I can’t dance.

Dans ce morceau, on entend un instrument de percussion au son assez singulier : une sorte de goutte d’eau un peu métallique… j’ai nommé le flexatone ! Je vous conseille d’aller voir à quoi cela ressemble sur internet, la forme est presque autant atypique que le son qu’il produit.

Ce qui rend le rock progressif particulièrement intéressant – et que Genesis exploite très bien -, ce sont justement ces sonorités inhabituelles, un peu étranges, qui sortent de l’ordinaire et nous surprennent. Un autre titre qui illustre bien cet aspect est Turn it on again.

Je ne ferai pas de commentaire sur ce titre, mais il a quelque chose de vraiment particulier. Mon côté musicienne ne peut s’empêcher de penser qu’il doit être assez technique à exécuter.

Mais la carrière de Phil Collins ne s’arrête pas là, et de lui, vous en découvrirez plus la semaine prochaine.

C’était Land of Confusion, I can’t dance et Turn it on again de Genesis, bonne écoute,


Gabrielle

U2 – Song for Someone

Si le groupe U2 est fondé en 1976 et s’impose partout dans le monde, le titre dont je vais vous parler aujourd’hui sort en 2014 avec l’album Songs of innocence. Bono, le chanteur du groupe, a écrit le titre Song for Someone pour sa femme. Lors d’une interview accordée au magazine RollingStone, il décrit « avoir fini jeune homme dans les bras d’une jeune femme, dans un monde hostile au concept du coup de coeur d’enfance et de premier amour« .1

Dans les paroles de Song for Someone, Bono évoque cette idée que l’être aimé possède la capacité de voir à travers nous et de nous comprendre, au-delà des épreuves que nous avons traversése. Il chante que s’il existe une lumière, il ne faut pas surtout pas la laisser s’éteindre. Je crois qu’on peut y voir une invitation à préserver la moindre étincelle d’un amour sincère et innocent ; une interprétation qui s’accorde plutôt bien avec le titre de l’album Songs of Innocence… tiens, tiens, tiens…

Concernant l’album duquel est tiré cette chanson, je ne peux que vous le recommander parce que je le trouve tout simplement génial ! C’est le premier album de U2 que j’ai écouté, et avec lequel j’ai en partie grandi, alors disons qu’il restera pour moi un emblème de leur musique que j’affectionne particulièrement. Si cela vous intéresse de découvrir plus largement la discographie de ce groupe, je vous propose The Miracle, qui doit être un de leur titre les plus connus, I still haven’t find what I’m looking for, chanson reprise dans le film Sing 2 (Tous en scène 2), ou encore The Troubles, titre moins connu mais tout de même intéressant car il diverge du style des deux précédents.

C’était Song for Someone de U2, bonne écoute,

Gabrielle

  1. Kory GROW, « See Bono a star in U2’s New ‘Song for Someone’ video« , en ligne : https://www.rollingstone.com/music/music-news/see-bono-grab-a-star-in-u2s-new-song-for-someone-video-69642/ (consulté le 21 mai 2025)). ↩︎

Britney Spears – …Baby one more time

Née en 1981 dans le Mississipi, Britney Jean Spears entre très rapidement dans le monde de la musique à l’âge de 15 ans. Son premier titre est un des plus connus : …Baby one more time sort en 1998 et fait presque autant de bruit que son petit frère Oops!…I did it again (2000). Spears reçoit de nombreux prix ces années-là, notamment celui du plus grand nombre d’album vendu par un.e artiste adolescent.e.

La seule information que je vous donnerai sur sa vie privée, c’est qu’elle a entretenu une relation avec Justin Timberlake entre 1999 à 2002. Leur rupture, marquée par des infidélités réciproques, a néanmoins inspiré deux titres: pour Spears c’est Everytime, chanson que j’ai découverte récemment et qui contraste fortement avec le style que proposent …Baby one more time et Oops!…I did it again. Pour Timberlake, rien d’autre qu’un monument de la chanson que vous connaissez sûrement, Cry me a river.

Mais revenons à la chanson citée en titre. …Baby one more time est incontestablement une icône de la pop de la fin du XXe siècle, dont le succès a largement dépassé les frontières.

Je vous laisse analyser ce titre par vous-mêmes : il ne présente pas de caractéristiques particulièrement atypiques ni de structure originale par rapport aux standards de la pop. En revanche, il existe une petite anecdote intéressante à propos de son nom. A l’origine, cette chanson s’appelait Hit me Baby one more time, mais le label Jive Records (qui s’occupait de Britney Spears) l’a changé en …Baby one more time, car il pourrait donner l’impression, à tort, de légitimer les violences conjugales. En effet, « hit me » peut signifier « frappe moi ». On comprend alors aisément le malaise : un morceaux rythmé, porté par des chorégraphies dynamiques et une énergie entraînante dans lequel on chante à tue-tête « frappe moi bébé encore une fois »,… ça aurait de quoi laisser perplexe ! La réalité est toute autre puisque « hit me » est une expression familière en anglais américain et signifie également « appelle moi » ou « recontacte-moi ». La chanteuse demande en fait simplement à son ex de revenir vers elle.

C’était …Baby one more time de Britney Spears, bonne écoute !


Gabrielle

Aerosmith – I Don’t Want To Miss A Thing

I don’t want to miss a thing, Walk this way, Crazy, Cryin’, Livin’ on the edge, Dream on, … autant de titres mythiques d’un groupe absolument inoubliable qui a marqué l’histoire du rock : Aerosmith. Porté par une énergie mêlant rock, pop et métal, le groupe voit le jour en 1970 suite à la fusion de deux formations initiales : Joey Kramer à la batterie, Tom Hamilton à la basse, Joe Perry et Brad Whitford aux guitares, et bien sûr, Steven Tyler au chant.
Leur ascension débute en 1973 avec la sortie du titre Dream On, un morceau devenu emblématique que vous connaissez sûrement.

Cette chanson communique un message d’espoir et de motivation d’autant plus fort que la voix de Steven Tyler est, il faut le dire, tout simplement incroyable. Pour donner une idée à celles et ceux qui chantent ou s’intéressent à la technique vocale, Tyler pouvait couvrir 4 octaves ! Je dis bien « pouvait », car en 2006 la carrière fulgurante d’Aerosmith connaît un coup d’arrêt : victime d’un accident, Steven Tyler doit subir une opération de la gorge, ce qui, vous imaginez bien, a eu un impact sur ses capacités vocales.

Heureusement, après quelques mois de repos, le groupe revient sur scène avec une tournée aux côté de Mötley Crus – rien que ça! Cette pause forcée n’a donc pas empêché ce groupe mythique de continuer les concerts et les albums, bien au contraire : en 2012, ils sortent l’album Music from another dimension! (album que je connais peu, je l’avoue). C’est pourquoi je préfère aujourd’hui vous parler de titres plus anciens.

Reprenons par exemple Dream On, que j’évoquais plus haut. D’après Wikipedia, cette chanson appartient au registre des « power ballads »- et ce n’est pas volé. Une « power ballad », c’est une ballade classique à laquelle on ajoute une intensité rock. Dans ce genre, Aerosmith excelle, et Dream On en est un parfait exemple.

Mais ce n’est de loin pas la seule pépite de la discographie d’Aerosmith. Nous pouvons aussi approcher I Don’t Want To Miss A Thing, qui pourrait très bien être considérée comme une autre power ballad – voire un slow, et pas n’importe lequel ! Ce titre évoque ce désir profond de rester avec l’autre tellement, de ne pas vouloir le quitter, de vouloir rester dans ses bras pour toujours. Une chanson pleine d’émotion, portée par la voix saisissante de Tyler.


Si vous souhaitez parfaire votre connaissance de ce groupe si mythique, vous pouvez sans autre écouter quelques-uns des titres que j’ai mentionnés au début. Mais j’ai personnellement choisi de citer ces ballades puissantes, pour créer un contraste intéressant avec le style rock très marqué d’Aerosmith. Cela dit, les morceaux plus rythmés comme Livin’ On The Edge valent aussi vraiment le détour – rien que pour la culture musicale, ça en vaut la peine.


C’était Dream on et I Don’t Want To Miss A Thing d’Aerosmith, bonne écoute!


Gabrielle

Les Rita Mitsouko

Fred Chichin (à la guitare) et Catherine Ringer (au chant) forment leur duo en 1979. Ils se font connaître par leur première chanson Marcia Baïla, sortie en 1984. Et franchement, elle a de quoi surprendre : des sonorités pop-rock qui tendent sur l’électro mêlées à des paroles assez intrigantes. Les Rita Mitsouko, c’est un univers complètement à part : style complètement décalé que le duo marque avec des danses déjantées (qu’on voit bien dans leurs clips), et une façon de chanter de Ringer qui fait très « théâtre » – encore plus surprenant que le reste, mais c’est ça qui marque.

Mais pourquoi ce nom de groupe Les Rita Mitsouko ? En fait, Rita est le prénom d’une célèbre strip-teaseuse française des années cinquante (Rita Renoir) et Mitsouko est le nom d’un des parfums de la marque Guerlain. Ce drôle de mélange illustre bien l’univers atypique des Rita Mitsouko.

Le morceaux dont j’ai envie de parler, c’est Les Histoires d’A. Les couplets sont constitués de mini-histoires d’amour… qui finissent toutes mal. La deuxième voix que Chichin pose dans le premier refrain donne un effet embrouillé, un peu flou, même si toute la partie instrumentale du morceau est bien rythmée.

Malgré le style musical particulier mais unique des Rita Mitsouko, quand on écoute Les Histoire d’A, on a envie de danser aussi librement que Ringer dans le clip. Elle interprète vraiment la chanson. Un texte qui aborde des thèmes tristes et le poser sur une instru aux sonorités aussi joyeuses, c’est exactement le style des Rita Mitsouko. Et c’est ça qui rend ce groupe à la fois étranges… et géniaux.

C’était Les Histoire d’A des Rita Mitsouko, bonne écoute !

Gabrielle

The Warning – Keep Me Fed

A la demande spéciale d’un fidèle lecteur de cette chronique, nous allons nous attaquer aujourd’hui au dernier album d’un groupe mexicain : Keep me fed. Daniela (guitare et chant principal), Paulina (batterie) et Alejandra (basse) sont trois soeurs qui décident de se mettre officiellement à la musique en 2013 sous leur nom de scène The Warning. Elles ont commencé à se faire connaître mondialement lorsqu’elles postent en 2014 une reprise de Enter Sandman de Metallica, reprise qu’elles ont fait alors qu’elles n’avaient qu’entre 9 et 14 ans (2014).

En 2022 elles se font à elles-mêmes un clin d’oeil en sortant officiellement la cover sur leur chaîne Youtube mais cette fois en collaboration avec Alessia Cara. Leur dernier album Keep me fed est littéralement à couper le souffle. Tous les titres s’enchainent les uns après les autres, emprunts d’un univers hard rock poignant. Les thèmes de l’album évoluent autour du fait de nourrir nos émotions pour que notre vie ait un but. Quelqu’un qui n’est jamais satisfait (Statisfied) en voudra toujours plus (Qué Mas Quieres) jusqu’à en être malade (S!ck). L’énergie de The Warning est contagieuse et Automatic Sun clôt cette oeuvre en puissance. Chaque titre est une boule d’énergie prête à exploser. Entremêlé des mélodies à la guitare de la chanteuse principale et des sonorités plus rondes de la basse, la batteuse rythme toutes les chansons avec un tempo endiablé. J’admire grandement ces trois filles : jouer d’un instrument et envoyer autant à la voix en même temps, ce n’est pas donné à tout le monde ! Cet album, contrairement au message qu’il fait passer, saura satisfaire les amateurs de hard rock avec un trio 100% féminin d’excellentes musiciennes, et même si vous n’aimez pas ce style, un petit boost d’énergie est fourni en prime ! Je vous conseille la première chanson de l’album Six feet deep pour vous mettre dans le bain, puis More, leur titre qui a le plus percé sans conteste, et mon chouchou pour finir : Hell you call a dream.

C’était Keep Me Fed de The Warning, bonne écoute,

Gabrielle

Andra Day – Cheers to the Fall

Andra Day fait partie de ces artistes connus pour un seul de leur titre et qui les a propulsés sous les projecteurs. Rise Up, extrait de son album Cheers to the fall sorti en 2015, a permis à Andra Day de percer mondialement. Tellement diffusé qu’il a fini par occulter l’artiste elle-même… et le reste de son oeuvre. Pourtant, il serait dommage de réduire cette compositrice-interprète à cette seule chanson. Aujourd’hui, je vous propose de découvrir ou redécouvrir l’album Cheers to the Fall, une véritable pépite de soul contemporaine.


Andra Day, Cheers to the Fall, 2015 Décrit par Scott Goldman comme une biographie sous la forme de musique soul qui parle de vérité, de ne plus avoir peur, de vulnérabilité, de pardon et d’amour1, l’album explore avec sincérité des thématiques profondes et universelles. Chris Seefried, co-auteur et producteur de Cheers to the Fall, a su capter l’essence de la voix d’Andra Day et lui permet d’exprimer tout son talent dans cet album.

L’aspect de sa musique que j’aimerais mettre en avant ici est sa voix. En effet, souvent comparée à celle d’Amy Winehouse pour sa tessiture, elle est le fil rouge de cet album avec une voix unique en son genre au grain particulier. Elle nous emmène dans un répertoire de retro-soul qui régale nos oreilles en se distinguant par une maîtrise vocale impressionnante, alliant puissance, émotion brute et finesse technique. Chaque morceaux devient un canal d’expression où elle navigue avec une aisance remarquable.

Prenez par exemple le titre City Burns, chanson dans laquelle Day est accompagnée presque uniquement d’un piano dans les couplets, elle déploie une amplitude vocale incroyable et devient l’instrument principal.

Je ne peux pas finir cet article sans mentionner la chanson dont l’album porte le nom : Cheers to the Fall. Plus introspective, cette chanson met en avant une autre facette de sa palette vocale dans une structure de ballade soul classique. Je vous laisse la découvrir, mais je vous assure qu’elle vaut le détour.

L’album est idéal pour une petite soirée tranquille ou pour rythmer un repas entre amis, … à condition de prendre le temps d’écouter vraiment. Se contenter d’un fond sonore, c’est risquer de passer à côté de la superbe voix d’Andra Day et de la richesse de son album.

Alors, avant de le partager autour de vous, savourez son album, casque sur les oreilles, et laissez-vous porter. Bonne écoute !


C’était City burns et Cheers to the Fall d’Andra Day

Gabrielle

  1. Goldman, Scott. « Andra Day: Discussing ‘Cheers To The Fall' ». The Recording Academy. Retrieved January 29, 2024 ↩︎

Djo – End of Beginning

Ce nom ne vous dit sûrement rien, mais à vrai dire, à moi non plus. Et si je vous dis Keys dans Free guy ? Kurt Kunkle dans Spree ? Steve Harrington dans Stranger things ? Eh oui, vous avez bien compris : encore un acteur qui se met à la musique (pas que cela soit une mauvaise chose, bien sûr) ! Pourtant, le genre que Joe Keery (alias Djo pour son nom d’artiste) exploite est plutôt particulier, et mérite qu’on s’arrête sur lui. Alors cette semaine, je vais vous parler du titre « End of Beginning » de Djo.


End of Beginning, Djo, 2022, de l’album Decide Ce titre débute par un léger rythme de batterie, suivi d’une ambiance tranquille qui s’installe et domine tout le morceau. Cette atmosphère est soutenue par un motif mélodique répétitif, ce qu’on appelle un leitmotiv. End of Beginning semble être le morceaux le plus connu du répertoire de Djo, et pour une bonne raison : il est certainement le plus accessible. En effet, nos oreilles ont pris l’habitude d’écouter certains styles musicaux et, lorsqu’un titre sort un peu de l’ordinaire – que ce soit dans la structure, le timbre de la voix du chanteur, ou même des instruments aux sonorités moins familières – on se sent un peu perplexe et on a tendance à ne pas apprécier la chanson immédiatement.

Cela dit, après avoir écouté End of Beginning, l’un des morceaux les plus populaires de Djo, il est intéressant de tendre une oreille sur On and On. Dès les premières notes, cette chanson peut surprendre, mais au fil de l’écoute, un petit rythme s’ajoute, et à la fin de ce que l’on pourrait appeler le deuxième refrain, on a presque l’impression d’écouter une toute autre chanson. L’intensité monte, et le morceau évolue vers un solo de batterie avant d’arriver sur une fin qui rappelle le début, offrant une expérience intrigante.

Passons maintenant à Basic Being Basic. Dans cette chanson, Djo adopte une approche vocale intéressante : dans le couplet, sa voix semble presque parler, tandis que dans le refrain elle chante plus comme on en a l’habitude. Si les premières secondes peuvent déstabiliser, ne vous inquiétez pas : la suite de la chanson s’avère bien plus harmonieuse. Je vous recommande de l’écouter jusqu’aux dernières notes car cela vous permettra de mieux saisir l’univers musical un peu surprenant et unique de Djo.


Même si je ne connais pas l’intégralité de sa discographie, je vous encourage à explorer davantage son travail si vous avez apprécié ces titres. Qui sait ? Peut-être qu’il deviendra votre artiste préféré en 2025.


C’était End of Beginning, On and on, Basic being basic de Djo.


Gabrielle

Queen – Bijou

La structure basique d’une chanson de style rock est souvent la même : intro, couplet, refrain, couplet, refrain, pont, refrain, outro (avec quelques variations suivant les genres et les artistes). Dans la plupart des cas, on retrouve, en plus ou à la place du pont, le classique solo de guitare. La guitare est un instrument avec lequel on peut créer des mélodies vraiment magiques (faire chanter l’instrument, à la manière des Avenged Sevenfold). Et c’est dire si nous connaissons de sublimes solos ! Mais si je vous faisais découvrir une chanson qui inverse ces règles de « couplet-refrain au chant » et « pont à la guitare » ?

Bijou, Queen, 1991, de l’album Innuendo Tout le monde connaît Queen : Bohemian Rhapsody, Killer Queen, I want to break free, The show must go on… Dire que ce groupe a révolutionné le monde de la musique est un euphémisme ! Bijou sort un peu du lot de par sa structure inversée, rendant ce titre absolument unique. Je m’explique : à la place d’une mélodie majoritairement au chant, c’est la guitare qui prend le contrôle jusqu’au pont, où elle est relayée par un « solo de chant » plutôt qu’un solo de guitare. A tous les fans de cet instrument, de Brian May, et de la beauté pure de la musique, Bijou vaut le détour. Une guitare n’a, selon moi, jamais chanté aussi bien et avec autant d’émotion. Et dire qu’en plus d’être un musicien hors pair, Brian May est avant tout Docteur en astrophysique !

Les premières notes de la chanson sont lancées dans le vide, puis l’accompagnement arrive et berce la suite du morceau. A chaque nouvelle phrase, on a l’impression que Brian ne pourra pas monter plus haut. Puis soudain, c’est au tour de Freddie Mercury de chanter le pont. Environ 40 secondes qui se perdent à nouveau dans la mélodie envoûtante de la guitare. Je vous laisse savourer calmement ce monument de la Musique, avec un grand « M ».

C’était Bijou de Queen, pour la chanson de la semaine et la première d’une longue série !

Gabrielle